Avec 150 millions d'utilisateurs dans le monde, 12 millions de visiteurs en France, dont 65% se connectent quotidiennement, Facebook est devenu le réseau social le plus actif sur Internet. Peut-il être un outil pour le livre ? C'est la question que se sont posés les intervenants du forum organisé par Livres Hebdo et animé par notre collaborateur Daniel Garcia vendredi après-midi au Salon du livre de Paris, devant 200 personnes.
Les auteurs Tatiana de Rosnay et Bernard Werber, les journalistes David Abiker et Karine Papillaud, ainsi que la conservatrice à la BPI du centre Pompidou, Claire Lebreton, et le libraire Nicolas Jalageas ont tour à tour défini les usages possibles de Facebook, de l'organisation d'événements liés à la promotion d'un livre à la mise en relation des auteurs et de leurs lecteurs, sans omettre les désagréments liés à une frontière entre public et privé de plus en plus floue.
Les questions du public ont particulièrement tourné autour de la possible substitution du réseau communautaire à l'édition traditionnelle, ce à quoi les auteurs ont opposé la vision professionnelle de leurs éditeurs sur leur travail. D'autres se sont interrogés sur l'impact de Facebook sur la promotion des ouvrages, un impact encore difficile à estimer.
Pour conclure la rencontre, Bernard Werber a lancé une question en forme de pirouette. Sur son profil Facebook, il a annoncé sa signature de samedi après-midi sur le stand d'Albin Michel. Cela lui amènera t'il plus de public ? Réponse dans le n° 769 de Livres Hebdo, à paraître vendredi 20 mars.
________
Livres Hebdo sur Facebook