"Ceux qui l'ont connu garderont en tête son regard rieur, son appétit des (bons) mots, sa verve qui faisait l'honneur du journalisme littéraire, écrit sur Facebook son ancien collègue chez Lire et America, Julien Bisson. [...] Il sut, surtout, nous donner envie de lire les grands noms de la littérature étrangère, des géants adoubés par tous aux gloires modestes mais essentielles. Il le faisait avec un enthousiasme et un style sans pareil, d'une plume brûlante comme les cigares qu'il aimait tant. Avec lui, Roth, Garcia Marquez, Kundera ou Oates nous devenaient familiers."
Sur Twitter, le co-fondateur d'America, Eric Fottorino, fait part de sa "tristesse" et salue "un homme érudit, modeste, délicieux". L'ex-journaliste à la rubrique culture de l'Express, Sandra Benedetti, rend hommage, pour sa part, à "l'une des plus merveilleuses plumes du journalisme littéraire" dont les articles "étaient des délices, reconnaissables entre tous".
Dans sa dernière chronique pour America, le critique pose ces mots, rapportés par Julien Bisson : "Ecrire ? C'est exalter l'instant, chaque minute, chaque seconde, afin de prendre la mort de vitesse, au flanc des montagnes".