Les éditeurs ont été mis au régime forcé opérant une réduction significative de leurs parutions par rapport à 2019 avec 60541 nouveaux titres publiés en 2020, contre 68171 en 2019 selon les données Livres Hebdo/Electre Data Services.
Assez naturellement, le secteur éditorial le plus impacté est celui des livres en lien avec les arts (4113, -20%), en raison de la fermeture de la plupart des lieux culturels. Les romans étrangers subissent aussi une forte baisse de 14%. Quelques sergments progressent: les livres sur la démographie, la sociologie et l'anthropologie, le judaïsme, les sciences de la vie ou encore les technologies de l'information et les documentaires jeunesse.
Moins d'activité
Si les éditeurs les plus productifs ont été parmi ceux qui ont le plus ralenti, plusieurs micromaisons ont passé leur tour en 2020, faisant chuter le nombre d’éditeurs actifs (4226 contre 4546 en 2019). L'Harmattan conserve sa première place avec 2585 nouveaux titres (dont 40 nouvelles éditions) devant Hachette (1765 titres, dont 410 nouvelles éditions) et Gallimard (985 titres, dont 216 nouvelles éditions) Par groupe, Hachete livre domine le classement, devant Editis, Madrigall, L'Harmattan , Média-Participations et Albin Michel.
Après des années à tenter de juguler la surproduction, reste à savoir quels enseignements seront tirés de cette cure d’amaigrissement imposée.