Les éditions de l’Œil notamment, publient depuis 2001 en France l’œuvre du photographe africain dans des beaux livres. Le dernier, paru en novembre 2013, s’intitule Malick Sidibé, le partage, et présente une rétrospective du travail de l’artiste qui immortalise la vie de son quartier de Bamako depuis les années 1950. Cet ouvrage s’accompagne d’un documentaire bonus de 52 minutes sur son travail au Mali, réalisé par Thomas Glaser.
Actes Sud a également publié, en mars 2013 dans sa collection "Photo poche", un opus consacré au photographe malien, intitulé Malick Sidibé avec une introduction de Laura Sérani, qui se présente comme un recueil de portraits en noir et blanc.
Né en 1935 à Soloba, Malick Sidibé étudie le dessin et la bijouterie à l’Ecole des Artisans Soudanais de Bamako, puis ouvre son studio photo en 1958 dans le quartier de Bagadadji. Il photographie les jeunes de Bamako en soirée, festifs et joyeux, notamment sur les pistes de danse alors qu’ils découvrent la musique occidentale. Ses clichés sans mises en scène racontent une époque d’insouciance.
Son travail sera exposé dans les plus grandes institutions mondiales, notamment à la Fondation Cartier à Paris, suite à la reconnaissance internationale qu’il acquiert lors de la première édition des Rencontres de la photographie africaine organisées en 1994, à Bamako.
En 2003, Malick Sidibé reçoit le prix international la Fondation Hasselblad. Il est premier Africain à recevoir cette prestigieuse distinction. En 2007, il est récompensé d’un Lion d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière, lors de la 52e Biennale d'art contemporain de Venise.