Les utilisateurs du site François-Mitterrand de la Bibliothèque nationale de France (BNF) sont autant des hommes (49 %) que des femmes (51 %), principalement âgés de moins de 26 ans (46 %) et titulaires au minimum d’un bac + 3 (69 %), révèle l’enquête de l’Observatoire des publics de la BNF réalisée en novembre 2016 auprès de 1 401 visiteurs. L’étude montre également que les étudiants forment la masse principale des visiteurs (57 %), suivis par les enseignants-chercheurs (9 %) et les retraités (7 %).
Près des deux tiers des visiteurs viennent au moins une fois par semaine - dont 20 % sans titre d’accès - pour une durée moyenne de 3 à 5 heures. Ils étaient 15 % à être venus pour la première fois lors de la réalisation de l’enquête. Pour 45 % des usagers, aucune prescription n’a été nécessaire pour déclencher la première visite.
L’étude souligne également l’éclectisme des pratiques sur le site François-Mitterrand : 40 % des visiteurs utilisent les ressources mises à disposition par l’établissement, 33 % investissent les espaces de travail des salles de lecture, 16 % viennent pour les expositions et les activités culturelles, et 11 % déambulent uniquement dans les espaces libres.
Selon l’enquête, les usagers sont globalement satisfaits des offres de service proposées par la BNF. Ils plébiscitent notamment la richesse des collections, l’ambiance et les conditions de travail. Ils sont seulement 10 % à demander des horaires élargis.
En ligne, le public de la BNF est plus professionnalisé : 25 % des répondants de l’enquête sont bibliothécaires. Alors que le catalogue est utilisé par 62 % de personnes pour des raisons professionnelles, les motifs d’usage du site Bnf.fr sont plus diversifiés : 29 % des consultations sont effectuées dans le cadre d’une activité professionnelle, 27 % pour le loisir et 24 % pour les études.
Sur les réseaux sociaux, 21 % des internautes qui ne viennent pas sur le site François-Mitterrand consultent l’actualité de la BNF, contre seulement 10 % des visiteurs de l’établissement.
La même étude est conduite en novembre sur le site Richelieu, rouvert au public en décembre 2016.
Cécilia Lacour