"Ce n’est pas un livre, ce n’est pas un film, ce sont "Les albums filmés de L’Ecole des loisirs"", dit le slogan. Pour sa nouvelle collection de petits films vidéo, réalisés par Jean-Christophe Ribot, L’Ecole des loisirs n’a pas choisi l’image animée mais un "mouvement de caméra à l’intérieur d’images fixes", avec la voix d’un comédien qui lit l’histoire, et un habillage sonore.
Vingt-quatre "Albums filmés de L’Ecole des loisirs" sortiront le 30 mars, tirés des grands classiques de la maison, depuis les titres pour les petits comme Caca boudin de Stephanie Blake jusqu’au Prince tigre de Chen Jiang Hong, en passant par Chien bleu de Nadja, C’est moi le plus fort de Mario Ramos ou Loulou de Grégoire Solotareff.
Une seconde livraison devrait avoir lieu fin 2016 ou au début de 2017. "Nous avons la matière première avec près de 5 000 albums vivants au catalogue, aux histoires et aux graphismes de grande qualité", s’enthousiasme Louis Delas, directeur général de L’Ecole des loisirs.
Toute l’originalité du projet repose sur sa commercialisation. Il y aura trois modes d’accès aux "Albums filmés de L’Ecole des loisirs" : tout d’abord la VOD sur le site de la maison, au prix de 2,99 euros ou de 3,99 euros ; ensuite les DVD dézonés (3 titres), regroupant 8 histoires, vendus en librairie au prix conseillé de 15 euros, d’une durée de 28 à 55 minutes selon les âges (à partir de 3, 4 et 5 ans). Enfin, ils pourront être téléchargés sur la nouvelle plateforme Fnac Play. Dans un second temps, la maison envisage des ventes couplées avec l’album, et une "diffusion via d’autres opérateurs VOD", précise Guillaume Fabre, directeur général adjoint, chargé du développement, des clubs et du numérique. La maison réfléchit aussi à une série d’abonnements et à des offres par thèmes ou par auteurs.
Pour l’occasion, L’Ecole des loisirs a monté une filiale, Les Films de L’Ecole des loisirs, ayant pour mission l’exploitation et la diffusion des "Albums filmés" et "d’autres projets si tout se passe bien", souligne Guillaume Fabre. "Les albums filmés de L’Ecole des loisirs" ont notamment été testés en classe. "Nous nous sommes rendu compte que les enfants voulaient immédiatement se procurer le livre. C’est un complément, voire un déclenchement de la lecture", commente Louis Delas, pour qui "cela permet aussi aux libraires de remettre en avant les albums du fonds". Claude Combet