Le décret valide la proposition initiale du ministre de l'Economie Emmanuel Macron, infligeant une défaite politique à la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui avait contesté cette carte.
Sont donc désormais considérées comme ZTI : Montmartre (quartier des Abbesses mais sans le boulevard Barbès), le quartier Maillot et Place des Ternes, le Triangle d'or (avenue des Champs-Elysées, avenue Montaigne, avenue George V), le Marais, le quartier des Halles-Rivoli, le quartier de la place Vendôme et de la rue Saint-Honoré, incluant la place de la Madeleine, le quartier Haussmann-Saint Lazare, comprenant les Galeries Lafayette et le Printemps, la place de la République, la zone Saint-Emilion-Bibliothèque nationale de France François-Mitterrand, les Olympiades (place d'Italie et Chinatown), le centre commercial Beaugrenelle et ses environs, et enfin Saint-Germain-des-Prés (de la Seine à Montparnasse).
Trouver des accords avec les syndicats
Quelques retouches ont permis d'étendre certaines zones contestées afin d'intégrer des commerces locaux. Au total, 3 000 points de vente sont concernés, soit 10% de l'offre commerciale de la capitale. Ces ZTI s'ajoutent aux gares parisiennes qui vont également bénéficier de cette loi. Le ministère estime à 8 000 le nombre d'emplois créés.
Sur la carte, les Fnac sont largement avantagées, présentes dans quasiment toutes les nouvelles zones, tout comme les librairies des grands magasins. En revanche, Gibert Joseph et Gibert Jeune n'ont aucun magasin dans ces ZTI. Tout le Quartier latin et l'est de Paris, où sont présentes de nombreuses librairies indépendantes, ont été écartés du périmètre.
Ailleurs en France, Cannes, Deauville et Nice attendent à leur tour les contours géographiques de leurs ZTI.
L'ouverture dominicale n'est cependant pas prévue dans l'immédiat : les entreprises vont devoir trouver des accords avec les syndicats dès que cela concernera plus de onze salariés.