- 2,687 milliards d’euros : c’est le revenu net des éditeurs en 2013, en baisse de 3 % en valeur, tandis que le nombre d'exemplaires vendus a reculé de 3,2 %. Il s’agit de la troisième année de baisse consécutive et de la plus significative. Cependant, hors édition scolaire (- 13,1 % en valeur), le chiffre d'affaires de l'édition ne diminue que de 1,3 %. L'édition scolaire a en effet souffert de la réduction drastique des achats de manuels liée à l’absence de réforme des programmes.
- 95,2 % : c’est la part du chiffre d’affaires global de l’édition réalisé avec les ventes de livres. Les cessions de droits (- 3,8 % par rapport à 2012) représentent quant à elles 4,8 % des revenus nets des éditeurs. Toutefois, les cessions de droits de traduction à l'étranger ont continué de progresser en volume, témoignant de l'attrait pour l'édition française dans le monde.
- 427 millions : c’est le nombre d'exemplaires de livres vendus en 2013, contre 441 millions en 2012.
- 4,1 % : c’est la part du numérique dans le chiffre d’affaires de l'édition. Le numérique a généré un chiffre d'affaires de 105,3 millions d'euros, en progression de 28,6 %. Si le marché professionnel représente encore la majeure partie de l'activité (56 %), la progression du numérique a surtout été portée par le doublement des ventes vers le grand public. Hors édition professionnelle, la part du numérique se situe à 2,3 % (46 millions d'euros).
- 675,3 millions d’euros : c’est le chiffre d’affaires généré par la littérature, premier secteur en poids économique, qui a soutenu l'activité cette année avec une progression de 5,7 % en valeur. Le secteur religieux et ésotérique ainsi que les beaux livres sont eux aussi en croissance.