Le
Grupo Iberoamericano de Editores (GIE), un groupement qui réunit des associations professionnelles de la chaîne du livre de 20 pays d’Amérique latine et de la péninsule ibérique, a élaboré et signé, le 12 octobre, en marge du salon international du livre Liber, une "Déclaration de Barcelone" dans laquelle il demande "
l'élimination en deux ans maximum des barrières douanières et administratives" qui empêchent une "
libre circulation du livre" entre les pays d'Amérique latine, l'Espagne et le Portugal,
selon un communiqué publié sur le site internet de Liber.
Le groupement fondé en 1978 souhaite que les chefs d’Etat des pays concernés mettent en place des actions de promotion du livre avec des subventions suffisantes pour permettre de "
transformer la région en une région de lecteurs". Il demande également un plan d’action commun entre les pays pour lutter contre le piratage des œuvres qui met en danger le droit d’auteur.
Selon Daniel Fernández, porte-parole du GIE,
cité dans le quotidien espagnol El Pais, "
s’il n’y a plus de censure officielle sur le continent sud-américain, il est clair que des pays comme le Venezuela ou Cuba maintiennent encore une certaine vigilance" vis-à-vis des livres et "
ont systématiquement ignoré la législation en matière de droit d’auteur".