Les états généraux de l’information (EGI) débuteront le 3 octobre, a annoncé leur délégué général, Christophe Deloire, au journal Ouest-France jeudi 14 septembre.
Promis par le candidat Macron en 2022, annoncés pour la rentrée au début de l’été, les EGI commenceront donc par une phase de « diagnostics » prévue jusqu’en décembre. Toutes les contributions « seront versées aux groupes de travail et utilisées pour formuler des propositions », a précisé le délégué général. Le calendrier prévoie un rendu des conclusions « avant l’été 2024 ». Malgré « un périmètre très large », Christophe Deloire n’a pas évoqué l’inclusion des métiers de l’édition.
La CFDT livre souhaite y figurer, pas le SNE
A la fin de l’été, la branche du livre du syndicat CFDT avait déclaré vouloir participer aux EGI afin de faire passer des évolutions statutaires ou législatives de certains métiers de la chaine du livre, comme l’instauration d’une « carte d’éditeur », à l’instar de celle que détiennent les journalistes, depuis 1935.
Martine Prosper, la secrétaire générale du SNLE-CFDT a souhaité mobiliser l’interprofession sur le sujet et a sollicité les organisateurs des EGI pour en faire partie. A ce stade, la situation n’a pas évolué, fait savoir l’organisme à Livres Hebdo.
De son côté, le Syndicat national de l’édition (SNE) ne souhaite pas faire de commentaire. Cependant, sa position semble diverger de celle du syndicat de salariés. Un cadre du SNE confirme que l’organisme n’a pas la volonté de prendre part aux EGI, estimant que « les problématiques du secteur de la presse ne sont pas les mêmes que celles de l’édition ».
Le comité de pilotage des états généraux, dont Christophe Deloire le délégué général, est présidé par Bruno Lasserre, le président de la Cada (Commission d'accès aux documents administratifs).