Les ventes de la branche éditoriale ont toutefois rebondi au mois de juin (+38%), ce qui a permis d'estomper une partie des effets négatifs du confinement sur les ventes des trois précédents mois, en recul d’environ 40% par rapport à la même période en 2019. Vivendi souligne, en outre, que neuf titres d'Editis se sont hissés dans les 25 meilleures ventes au premier semestre 2020, soit une progression de 50 % par rapport à la même période l'an dernier.
Le groupe s’en tire bien
Dans son ensemble, le groupe Vivendi est dans le vert. Le chiffre d’affaires du conglomérat s’élevait à 7,57 milliards d’euros au premier semestre, en progression de 3% en données brutes, mais en recul de 2% à taux de change et périmètre constants. Le résultat net sur les six premiers mois représente un bénéfice de 757 millions d’euros, en hausse de 237 millions d’euros sur un an.
Au deuxième trimestre 2020, au plus fort de la pandémie en France, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros, en repli de 4,8% (-7,9% à taux de change et périmètre constants) par rapport à la même période l’an passé.
Croissance de la musique et de l'audiovisuel
La société contrôlée par l’homme d’affaires Vincent Bolloré a pu bénéficier de la croissance des revenus d’Universal Music Group (musique) et du groupe Canal + (audiovisuel) pour amortir le choc du confinement, qui a fortement entamé les performances de ses autres filiales, Havas Group (publicité), Vivendi Village (spectacle vivant) et Editis (livre).
Vivendi dit "analyser avec attention les conséquences actuelles et potentielles de la crise. Il est difficile à ce jour de déterminer comment elle impactera ses résultats annuels. Les métiers liés à la publicité et au spectacle vivant risquent d'être affectés plus durablement que les autres. Le groupe reste néanmoins confiant quant à la capacité de résilience de ses principaux métiers."