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Les revenus d’Editis plongent de 15,1% au 1er semestre

Le nouveau siège du groupe Editis au 92, avenue de France, à Paris. Aménagé par le cabinet High Graph Serge Berndt, il réunira les salariés de 42 maisons, les services associés et la direction générale sur 22 000 m2 - Photo Olivier Dion

Les revenus d’Editis plongent de 15,1% au 1er semestre

Le chiffre d’affaires de la filiale éditoriale de Vivendi s’est établi à 262 millions d’euros sur les six premiers mois de l'année, en net repli par rapport à l’an dernier. Mais les ventes ont redécollé en juin.

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Par Nicolas Turcev
Créé le 30.07.2020 à 22h46

Le chiffre d’affaires d’Editis, filiale du groupe Vivendi, atteignait 262 millions d’euros au premier semestre 2020, en net recul (-15,1%) par rapport à l’an dernier, en raison de la fermeture des points de vente de livres pendant le confinement. Le résultat opérationnel ajusté représentait une perte de 21 millions d'euros au premier semestre, contre une perte de 5 millions d'euros à la même période de 2019.

Les ventes de la branche éditoriale ont toutefois rebondi au mois de juin (+38%), ce qui a permis d'estomper une partie des effets négatifs du confinement sur les ventes des trois précédents mois, en recul d’environ 40% par rapport à la même période en 2019. Vivendi souligne, en outre, que neuf titres d'Editis se sont hissés dans les 25 meilleures ventes au premier semestre 2020, soit une progression de 50 % par rapport à la même période l'an dernier.
 
Le groupe s’en tire bien
 
Dans son ensemble, le groupe Vivendi est dans le vert. Le chiffre d’affaires du conglomérat s’élevait à 7,57 milliards d’euros au premier semestre, en progression de 3% en données brutes, mais en recul de 2% à taux de change et périmètre constants. Le résultat net sur les six premiers mois représente un bénéfice de 757 millions d’euros, en hausse de 237 millions d’euros sur un an.
 
Au deuxième trimestre 2020, au plus fort de la pandémie en France, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros, en repli de 4,8% (-7,9% à taux de change et périmètre constants) par rapport à la même période l’an passé.

Croissance de la musique et de l'audiovisuel

La société contrôlée par l’homme d’affaires Vincent Bolloré a pu bénéficier de la croissance des revenus d’Universal Music Group (musique) et du groupe Canal + (audiovisuel) pour amortir le choc du confinement, qui a fortement entamé les performances de ses autres filiales, Havas Group (publicité), Vivendi Village (spectacle vivant) et Editis (livre).
 
Vivendi dit "analyser avec attention les conséquences actuelles et potentielles de la crise. Il est difficile à ce jour de déterminer comment elle impactera ses résultats annuels. Les métiers liés à la publicité et au spectacle vivant risquent d'être affectés plus durablement que les autres. Le groupe reste néanmoins confiant quant à la capacité de résilience de ses principaux métiers."

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