Livres Hebdo - Quels ont été les points forts de Lire en poche 2017?
Lionel Destremau - Notre parrain, Harlan Coben, a été incontestablement un des points forts de cette édition en termes de public, mais il n'y a pas eu que lui. Christelle Dabos, auteure de la trilogie La passe-miroir parue chez Folio, a attiré beaucoup de jeunes. Olivier Bourdeaut (En attendant Bojangles, Folio) et Gaël Faye (Petit pays, Livre de poche) mais aussi Catherine Poulain (Le grand marin, Points), Aurélie Valogne (En voiture Simone! Livre de poche), Anne B. Ragde (La ferme des Neshov, 10/18) ou Claudie Gallay (Une part de ciel, Babel) ont dû eux aussi répondre à une foule nombreuse venue pour les voir lors des séances de dédicaces ou les rencontres. Au total, 25000 personnes se sont rendues cette année à Gradignan pour Lire en poche.
Les éditeurs et auteurs des littératures de l'imaginaire étaient aussi nombreux cette année. Pourquoi avez-vous souhaité intégrer ce genre?
Nous sommes dans un esprit de découverte et essayons de représenter tous les segments éditoriaux. Avec les littératures de l'imaginaire, le but était de les mettre en avant dans un salon généraliste afin de "décoincer" le genre, plus habitué aux manifestations spécialisées. Les nombreux auteurs présents ont pu s'étonner de l'engouement et de la curiosité des visiteurs à Lire en poche, avec des dédicaces et des ventes au rendez-vous.
Avez-vous pu tirer des chiffres à propos des ventes en librairie?
Nous commençons à peine à recevoir les chiffres des libraires, avec pour certains de fortes progressions de chiffre d'affaires (CA). Depuis 2012, le CA des libraires évolue en moyenne entre +10% et +25% à chaque édition. Nous étions en 2016 à 138000 euros de CA cumulé sur le salon (pour 17 exposants, dont 12 libraires). Nous devrions augmenter encore ce chiffre en 2017 ce chiffre et dépasser les 150000 euros de CA cumulé.
Connaissez-vous déjà le thème de l'année prochaine?
La thématique tournera autour des émotions.