Ce mercredi 12 janvier, Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Peter Ripken, Président de l'ICORN (International Cities of Refuge Network), ont signé un accord reliant les deux institutions, faisant de la capitale française une ville refuge pour les écrivains persécutés dans leur pays d'origine.

En présence d'Amin Maalouf, le maire a accueillit Mana Neyestani comme premier écrivain bénéficiant de ce dispositif d'accueil dans la Ville lumière. "Actuellement réfugié en Malaisie avec un visa d'urgence, cet écrivain et dessinateur satirique de 37 ans a participé, à travers ses dessins, à la contestation des élections iraniennes en 2009" souligne le communiqué. "La Ville accueillera M. Neyestani pour une résidence d'un an en lui proposant un atelier-logement à la Cité internationale des Arts, en plus d'une bourse mensuelle de 900 euros et d'un accompagnement dans l'organisation de manifestations littéraires via l'association Paris-Bibliothèques."

Neyestani, issue de la minorité des Azeris (entre l'Iran et l'Azerbaïdjan), est le fils du poète Manouchehr Neyestani.

Parmi les villes membres de l'ICORN, on peut noter la présence d'Amsterdam, Barcelone, Bruxelles, Mexico City, Miami, Oslo, ou encore Stockholm (la Scandinavie est d'ailleurs la région la plus représentée du réseau).