Rédigé au début des années 1980, le manuscrit est décrit par John Blake, autrefois journaliste spécialisé dans la musique rock, comme "un merveilleux petit miroir de la vie des Rolling Stones à cette époque de pleine gloire où la passion, l’idéalisme et la fougue de la jeunesse envahissaient tout". Selon lui, le texte posséderait un potentiel financier qualifié de "J. K. Rowlingesque".
Trop de drogues et de sexe
Refusé par plusieurs éditeurs, dans les années 1980, qui le jugeaient comme étant trop concentré sur le sexe et la drogue, le texte est arrivé entre les mains de John Blake il y a trois ans. Ce dernier a alors contacté Mick Jagger dans l’intention de le publier. Bien que le chanteur ne semble pas se souvenir de l’avoir rédigé, il aurait tout de même accepté de le relire et d’y ajouter un avant-propos remettant le texte dans son contexte. Après "une mort tragique, une tournée, un film, une série télé et une exposition à la galerie Saatchi [à Londres], […] Mick Jagger n’a plus voulu entendre parler du projet”, relate John Blake dans sa tribune.
"John Blake m’écrit de temps en temps pour me demander la permission de publier le manuscrit. La réponse est toujours la même : il ne peut pas le faire car le texte ne lui appartient pas", a commenté Joyce Smyth dans un communiqué repris par The Guardian, après la publication de la tribune de John Blake.
Keith Richards, guitariste des Rolling Stones, a lui, publié ses Mémoires, Life, paru en 2010 chez Robert Laffont et réédité chez Points l’année suivante et en 2015.