Enquête

Alors que de nombreuses bibliothèques s’interrogent sur la forme que doit prendre leur offre en matière de musique pour répondre au mieux aux pratiques actuelles des usagers, l’Acim (Association pour la coopération des professionnels de l’information musicale) a décidé de jouer le rôle d’observatoire. Chaque année, l’association publiera un document synthétisant l’ensemble des données disponibles sur l’offre de musique en bibliothèque et, plus généralement, sur le marché de la musique enregistrée en France et dans le monde. La première enquête qui vient d’être livrée permet notamment de battre en brèche l’idée selon laquelle les usagers se désintéresseraient du disque en bibliothèque : si les prêts au global s’érodent, les CD sont plus empruntés que les livres avec un taux de rotation annuel de 2,1 par document - contre seulement 1,4 pour le livre. En 2012, les documents sonores et vidéo représentaient 10 % des prêts, tandis que les documents sonores constituaient 8 % en moyenne des collections des bibliothèques. Concernant le marché de la musique enregistrée, il reste en France centré sur les supports physiques qui représentent 74,5 % du chiffre d’affaires contre 25,5 % pour le numérique. Les chiffres du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France montrent que la production reste stable avec 12 505 phonogrammes déposés en 2013 et répartie sur un nombre important de producteurs (860). V. H.

Information : www.acim.asso.fr.

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