Cette année, ils se sont réunis à plus de 75000 pour arpenter du 29 octobre au 1er novembre, les couloirs de la cité des congrès de Nantes. Une édition sous le signe de la transformation inspirée directement du maître de l’horreur, Stephen King : « La science-fiction l’avait prédit et le fléau est là. Pour la première fois de son histoire peut être notre espèce doit affronter globalement une calamité commune. La transformation est peut-être la clé de l’avenir. »
En proie avec l’actualité, Les Utopiales ont choisi cette année de montrer comment la science-fiction se révèle être un laboratoire pour le futur. « La science-fiction crée et simule des mondes. », explique à Livres Hebdo Roland Lehoucq, président des Utopiales, « par ce biais, elle met au cœur de son intrigue des enjeux techniques permettant d’explorer les possibles », précise l’astrophysicien et auteur. Un fil rouge étudié à travers 150 tables rondes, des conférences, des expositions et des séances de cinéma. Tout en restant dans le thème « transformation » les différentes rencontres ont abordé de nombreux sujets comme l’avancement de la colonisation de l’espace, ce que veut dire le rapport du GIEC ou encore la place de la technique dans nos sexualités.
Ces quatre jours ont aussi été l’occasion de dévoiler le palmarès 2021 des Utopiales. L’écrivaine, Joëlle Wintrebert, prix extraordinaire 2021, a été entourée d’Auriane Velten, auteure d’After (Prix Utopiales), d’Hélène Lenoir, prix Utopiales jeunesse pour Félicratie et de Mathieu Balbet, créateur de Carbonne & Silicium (Prix Utopiales BD 2021). Mary Robinette Kowal a également été récompensée par le prix Julia Verlanger pour son roman Vers les étoiles.