L’écrivain Nathan Hill a été distingué du Grand prix de littérature américaine 2024 pour son roman Bien-être, paru chez Gallimard et traduit de l’anglais par Nathalie Bru.

Après Les Fantômes du vieux pays (Gallimard, 2017), sacré en France de la distinction Révélation étrangère du magazine Lire, Nathan Hill signe un deuxième roman très apprécié de la presse et des libraires. Bien-être dresse le portrait d’un couple, de sa formation à Chicago dans les années 1990 à son délitement, vingt ans plus tard.

Écoulé à plus de 16 000 exemplaires, selon GFK, le titre a déjà remporté le Palmarès Livres Hebdo des libraires 2024, dans la catégorie « rentrée étrangère ». Il s’est également taillé une place dans la première sélection du prix littéraire des Inrockuptibles. Nathan Hill avait également été choisi comme invité d’honneur, en août dernier, du festival de cinéma de Deauville, où il s’est vu remettre le prix littéraire Lucien Barrière.

« Une fresque sociale et sentimentale »

De son côté, le jury du Grand prix de littérature américaine 2024 a tenu à saluer « une impressionnante fresque sociale et sentimentale, des années 1990 à nos jours. Porté par une virtuosité narrative, Bien-être s'attache autant à la complexité des relations entre les êtres qu'aux métamorphoses de la ville de Chicago et à celles de la société contemporaine ».

Né en 1975 dans l’Iowa (États-Unis), Nathan Hill grandit dans le Midwest. Durant son enfance, il déménage à de nombreuses reprises, suivant les ambitions professionnelles de son père dans la gestion des magasins de distribution Kmart. À un premier diplôme en journalisme, le futur écrivain ajoute une maîtrise en écriture créative. Après avoir travaillé un temps comme journaliste, il enseigne ensuite aux universités de Floride et du Minnesota. Après la publication de quelques nouvelles dans diverses revues, il publie son premier roman, Les Fantômes du vieux pays en 2016.