Paulo Coelho, qui vit en Suisse depuis cinq ans, va ouvrir à Genève avec sa femme, la plasticienne Christina Oiticica, dans le courant du premier semestre 2015, une fondation doublée d’un musée virtuel qui permettront de découvrir
“l’alchimie” du célèbre écrivain brésilien, nous apprend dimanche 11 janvier l’hebdomadaire brésilien
Epoca.
Les travaux sont sur le point d’être terminés, et le dernier conteneur de la collection de 80 000 documents – lettres, manuscrits, affiches de lancement de romans (traduits en 66 langues), contrats avec les maisons d’édition du monde entier, brouillons, mais aussi photos et cadeaux d’admirateurs – est arrivé la semaine dernière du Brésil.
La fondation, qui occupera 200 m2 au rez-de-chaussée d’un immeuble résidentiel, exposera la table de l’appartement de Copacabana, à Rio de Janeiro, où Paulo Coelho a écrit son premier best-seller,
O diario de um mago (
Le pèlerin de Compostelle), en 1987, et proposera des expositions thématiques.
Un musée virtuel pour les fans éloignés
Toutes les pièces doivent être numérisées dans un musée virtuel baptisé Nuvem (“nuage” en portugais).
“Je vais mettre absolument tout dans Nuvem (...)
pour que tous mes lecteurs, de tous les pays, puissent avoir accès à la collection, précise l’auteur de
L’Alchimiste à
Epoca. Restreindre la collection à des murs physiques serait quelque chose qui limite trop. Je ne veux pas que les gens soient obligés de venir en Suisse ou ailleurs pour me rencontrer.”
Très populaire en ligne, Paulo Coelho compte 26 millions de fans sur
sa page Facebook et 9,7 millions de
followers sur Twitter.