Plusieurs écrivains ont réagit, dans les médias ou sur les réseaux sociaux, suite à l'attentat.
Max Gallo, originaire de Nice, a accordé sa première réaction à RTL: "Je suis effectivement, terriblement marqué au-delà de ce que j'aurais imaginé, si vous voulez. Il faut dire que cette plage de la Baie des anges, je l'ai parcourue comme enfant en bas âge et donc je comprends très bien ce que ressentent ceux qui sont niçois c'est-à-dire enracinés dans la ville, mais évidemment les autres aussi, bien sûr. Mais disons que ce choc, je ne m'en suis pas débarrassé." Face au sentiment d'impossibilité, au sentiment de révolte, il appelle malgré tout à l'unité: "Celui qui est un homme politique ne doit pas négliger, dans ses préoccupations, cette reconnaissance de l'humanité d'un homme. C'est aussi de cette manière qu'on peut condamner et combattre le racisme ou le terrorisme en rappelant précisément l'humanité de notre condition à la condition évidemment, de la garder vivante dans le cadre de la communauté."
Autre niçois, habituellement disert, Joann Sfar a préféré se taire dans un premier temps et choisi de partager quelques actualités sur Facebook, notamment sur le traitement médiatique de l'attentat et l'attitude des élus après le carnage.
Lui aussi originaire de Nice, Yasmina Khadra a réagit dès le 15 juillet:
Dans une tribune très politique dans le journal Le Monde, "Gare au terrorisme à bas coût", l'écrivain Boualem Sansal s'interroge sur les réponses à apporter face à ce terrorisme "spontané" et "individuel" et rappelle que: "Le choix de la date montre, comme chaque fois, combien les islamistes accordent d’importance au symbole. Là, ils ont fait fort : le 14-Juillet ! Il n’y a pas date plus importante pour la France !
On a envie de crier, « je suis la France », « je suis Nice » pour dire sa peine et sa solidarité, mais on sait déjà que ça ne sert à rien, le temps de la prise de conscience n’est pas encore arrivé. Ce jour, il suffira d’un seul mot pour que la peur et la défaite changent de camp."
Raphaël Glucksmann s'interroge une fois de plus sur "le défi de nos vies", "comment vaincre ces fanatiques (...) sans cesser d'être une démocratie ouverte?".
Enfin, notons la réaction sur twitter de E.L. James, auteure de Cinquante nuances de Grey, dont le deuxième film était en cours de tournage à Nice au moment de l'attentat.
Just heard about the horrendous events in Nice. Appalling. Thoughts are with the families of the dead and injured.
— E L James (@E_L_James) 14 juillet 2016