Cette section parallèle du Festival de Cannes, créée par la Société des réalisateurs de films (SRF) après 1968, a pour objectif de découvrir de jeunes auteurs et de saluer les œuvres de cinéastes reconnus.
Parmi ces derniers figure le maître japonais du dessin d’animation, Isao Takahata qui vient sur la Croisette avec le dernier film en date du studio Ghibli, Le conte de la princesse Kaguya, dont la sortie est annoncée pour le 25 juin, adapté de Kaguya Hime de Murasaki Shikibu, un conte japonais du Xe siècle. Celui-ci a inspiré, pour les plus jeunes, Tsuki, princesse de la Lune, de Suzanne de Serres (Planète rebelle), comme, avec des allures de thriller, la série de manga Princesse Kaguya de Reiko Shimizu, dont 17 volumes sont parus chez Génération Comics (1 à 6) puis chez Panini Manga.
Parmi les films américains, on suivra l’histoire de deux pères lancés l’un contre l’autre dans le Texas des années 80 avec Cold in July de Jim Mickle. Le film est adapté de Juillet de sang (“Folio” Gallimard) de Joe R. Lansdale, dont Denoël publie le 5 mai Les mécanos de Vénus dans sa collection “Sueurs froides”.
Si la France fait l’ouverture avec Bande de filles de Céline Sciamma, c’est Pride, du Britannique Matthew Warchus, qui refermera la Quinzaine, sur fond de mouvement de grève des mineurs britanniques durant l’été 1984. Cet épisode historique a notamment été commenté par Pierre-François Gouiffès dans Margaret Tatcher face aux mineurs: 1972 – 1985, treize années qui ont changé l’Angleterre, chez Privat SAS.