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Rentrée littéraire : un désir fort de primo-romanciers, affirme une étude de Librinova

94% des répondants voudraient voir davantage de distinctions réservées aux primo-romanciers. - Photo DR

Rentrée littéraire : un désir fort de primo-romanciers, affirme une étude de Librinova

La plateforme d’autoédition et agence littéraire a dévoilé les résultats d’un sondage mené auprès de 1 000 auteurs et lecteurs. Face à l’effervescence de la rentrée littéraire, les interrogés regrettent une invisibilisation des primo-romanciers.

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Par Élodie Carreira
Créé le 12.07.2024 à 18h10

Librinova, plateforme française d’autoédition et agence littéraire qui fête ses 10 ans, a sondé les attentes de 1 000 auteurs et lecteurs, dont 46 % de plumes, vis-à-vis de la rentrée littéraire. Moment phare de l’automne, celle-ci verra, cette année, 459 nouveaux titres rejoindre les rayons des librairies, dont 311 romans français, 68 primo-romanciers et 148 ouvrages étrangers.

Mais face à cette effervescence, les interrogés ont fait part d’un sentiment mitigé, entre excitation et saturation. Ils ont également dit regretter l’insuffisante visibilité offerte aux primo-romanciers. Parmi eux, 53,2 % estiment que la rentrée littéraire ne met pas assez en avant les primo-romanciers.

Autre enseignement, 94 % des répondants aimeraient que davantage de prix littéraires soient consacrés aux primo-romanciers, puisque 74 % d’entre eux dirigent leurs achats vers les ouvrages récompensés.

La rentrée littéraire, un événement culturel incontournable ?

Bien que plus de la majorité des répondants (63 %) considèrent que la période est idéale pour débusquer de nouvelles lectures, une partie d’entre eux seulement (29 %) perçoivent la rentrée littéraire comme un événement incontournable dans le calendrier culturel. 19 % d’entre eux pointent d’ailleurs une surabondance de l’offre littéraire.

Du côté des auteurs sollicités (environ 46 % de l’échantillon, qu’ils soient autoédités ou traditionnels), 65 % voient la rentrée littéraire comme une période charnière, une opportunité pour repérer les maisons qui éditent le plus de primo-romanciers. Pour autant, 51 % d’entre eux ne considèrent pas la période comme un événement crucial et 70 % estiment qu’elle n’affecte pas leur situation, voire qu’elle entraîne une forme de découragement et une baisse de leurs ventes, en raison de la concurrence créée par les grands noms de la rentrée littéraire.

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