Deux personnes d'Actes Sud, du service communication et du service web, animent les pages Facebook de la maison d'édition. « Nous n'avons pas créé de compte Twitter car nous n'avions pas assez d'effectif pour cela et nous ne voulions pas nous disperser ; Twitter demande beaucoup de réactivité » estime Estelle Lemaître, directrice de la communication.

La maison d'édition est également présente depuis trois ans sur Issuu, un réseau social de partage de lecture numérique, qui leur a notamment permis de mettre en valeur les beaux-livres de leur catalogue. Actes Sud envoie aussi une newsletter à 10 000 abonnés. Entretien avec Estelle Lemaître, directrice de la communication.

Livres Hebdo : Comment préparez-vous votre stratégie sur les réseaux sociaux pour vos livres de rentrée ?

Estelle Lemaître : C'est une stratégie simple. Jusqu'à fin août, nous allons donner sur la page Facebook le nom des auteurs de la rentrée, avec des extraits à lire et des extraits audio d'auteurs en train de lire les textes. Nous communiquons également sur l'actualité des auteurs : leur présence dans des salons, leurs rencontres en librairies, les articles de presse sur leurs livres ou encore leur présence dans une sélection de prix. Cette actualité des auteurs apparaît également sur le site.

LH : Vos auteurs sont-ils impliqués sur les réseaux sociaux ?

EL : Ils n'interviennent pas directement sur nos pages Facebook, même si certains ont créé leur propre page [par exemple la page anglophone de Camilla Läckberg, 25 540 fans, ndlr].

LH : Quelle impact ont les réseaux sociaux chez Actes Sud en termes de marketing et de communication ?

EL : Nos trois pages ont une fréquentation en augmentation constante. Nous constatons une grande réactivité des internautes. Les réseaux sociaux sont devenus un mode de communication indispensable et ils ont un impact sur la vie des livres et sur leur notoriété.