Avec des professionnels de l'événementiel culture et des spécialistes de la BD , ils composent le groupe "Angoulême, la renaissance", coordonnés par Patrick Mardikian, fils d'un des cofondateurs du festival, et ont salué dans un communiqué daté du 26 février "d'une part la création de l'ADBDA (Association pour le Développement de la Bande dessinée à Angoulême) et d'autre part ce festival 2017 qui, s'il n'a été celui de la renaissance, a permis de faire oublier les fautes du précédent."
Légitimant l'association présidée par Bruno Racine et dont le maire d'Angoulême, Xavier Bonnefont, est le trésorier et Guy Delcourt, le secrétaire, le groupe demande "un appel à projets, à partir d'un cahier des charges établi par l'ADBA, afin que les meilleures propositions puissent émerger en toute transparence et en toute légitimité pour que le Festival d'Angoulême continue à porter haut et fort le secteur de la bande dessinée sous toutes ses formes, toutes ses composantes".
L'ADBA souhaite dans un premier temps "une concertation avec l’ensemble des acteurs concernés en vue de définir une vision stratégique et partagée dans l’intérêt du festival" et travaille donc avec l’Association propriétaire du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême et la société 9eArt+, qui organise l'événement. Ces derniers se sont inquiétés pour l'indépendance du festival et demandent une modification des statuts de l'ADBA.