Cette association, dont les statuts ont été déposés mardi 21 février, à l'issue de son assemblée constitutive, réunit les collectivités publiques (Etat, ville, communauté d'agglomération, département et nouvelle région) et les organisations professionnelles d'éditeurs et d'auteurs (SNE, SEA, SNAC, Etats généraux de la BD).
Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, salue dans un communiqué envoyé par le ministère "le choix qui s’est porté vers l’ancien président de la Bibliothèque nationale de France, qui a toujours travaillé au service de l’intérêt général."
Une concertation avec l'ensemble des acteurs
Outre les membres de droit que sont les collectivités publiques et les organisations professionnelles, l’association compte également des représentants d’institutions jouant un rôle actif dans le secteur de la bande dessinée, en qualité de membres associés : La Cité internationale de la bande dessinée et de l'image (CIBDI) ; l'Ecole européenne supérieure de l'image (EESI) ; Le syndicat mixte du pôle image Magelis ; la Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême (CCI) ; le Centre national du livre.
Propriétaire du festival qu'elle a fondé, l'association historique du FIBD, opposée à la création de cette association, a refusé de faire partie des membres associés. Le communiqué du ministère de la Culture précise que "les membres de la nouvelle association souhaitent que s'ouvre une concertation avec l’ensemble des acteurs concernés en vue de définir une vision stratégique et partagée dans l’intérêt du festival".