L'activité de Simon & Schuster a baissé de 11.4% au premier semestre pour s'établir à 343 millions de $. Les profits sont en chute de 76 % (seulement 8.2 millions de $). Le second trimestre, avec une baisse de 2.5% des ventes et de 58% des bénéfices, a permis de freiner les très mauvais chiffres de l'hiver. L'éditeur est cependant confiant puisque le mois de juillet a, selon lui, été « fantastique ».

Simon & Schuster a subit au premier semestre les mauvais chiffres de sa filiale britannique, aggravés par le taux de change. Autres causes de ces mauvais résultats : des droits d'auteurs plus importants et des ventes de droits dérivés très faibles. Enfin l'éditeur avoue s'adapter difficilement à un marché en pleine mutation, notamment sur l'aspect promotionnel où Internet prend de plus en plus d'importance. « Vous devez savoir précisément comment publier chaque livre désormais » a déclaré la P-DG Carolyn Reidy à l'occasion de la présentation des comptes. Dans le but de mieux distribuer chaque livre, Simon & Schuster a décidé de réduire le nombre de nouvelles publications.