Philippe Vardon, un proche de Marion Maréchal-Le Pen, s'estimait diffamé par un passage du livre rappelant son apparition dans un documentaire datant de 1998, "faisant le salut nazi en entonnant un hymne antisémite". S'il ne contestait pas sa présence dans ce documentaire qui filmait un rassemblement de skinheads, chantant lui-même micro à la main, il contestait avoir effectué ce salut.
C'était une nuance superflue pour le tribunal, qui rappelle dans son ordonnance de référé prononcée le 20 mai, les circonstances de cette manifestation où "Monsieur Philippe Vardon a bien entonné en 1998, une chanson néonazie au milieu d'une forêt de bras tendus et muni d'un micro au poing".
"Nous sommes la Zyklon Army, l'armée des skin heads", peut-on entendre dans ce documentaire, selon un article du Point cité en référence, précisant qu'il s'agit de l'œuvre du groupe néonazi Evil Skins, mentionné dans l'ordonnance. "Le Zyklon B fut utilisé comme gaz mortel dans les camps de concentration allemands", rappelle également l'article, cité dans le jugement.