Le 20 mai, Le Seuil publiera
Contagions, de Paolo Giordano. Traduit de l’italien par Nathalie Bauer, cet essai de 64 pages s'intéresse, à travers un témoignage personnel, à la portée de la pandémie de Covid-19 qui frappe le monde. Le romancier reversera une partie de ses droits d’auteur à la gestion de l’urgence sanitaire et à la recherche scientifique.
Mais dans les circonstances actuelles, «
participant de la nécessaire information de chacun » , le livre a déjà été mis, exceptionnellement,
en accès libre et a déjà été consulté 165000 fois depuis la fin mars, selon l’éditeur contacté par
Livres Hebdo.
«
Ni "accident fortuit" ni "fléau", l'épidémie du Covid-19 , nous dit-il avec espoir, vigueur et lucidité, est un miroir dans lequel doit se réfléchir la société, et qui peut ainsi nous conduire à une prise de conscience salutaire : nous appartenons tous à une seule et même collectivité humaine, et nous sommes les hôtes d’une nature que nous avons trop longtemps négligée. A cet égard, la contagion est le "symptôme" d’un désordre écologique auquel nous ne sommes pas étrangers – mais face auquel nous ne sommes pas non plus impuissants », précise l’éditeur. Il s’agit d’un «
éclairage fort, stimulant et profond sur la pandémie, ses possibles sources, ses implications et les changements qu’elle opérera sur notre vie et notre pratique du monde, dans l’immédiat et à long terme. »
Paolo Giordano, né en 1982 à Turin, docteur en physique théorique et romancier (
La Solitude des nombres premiers, prix Strega en 2008,
Le corps humain, Les humeurs insolubles, Dévorer le ciel), a écrit
Contagions en mars, dans l’urgence. Le livre devait être publié début avril par Le Seuil. Il est paru le 26 mars en Italie chez Einaudi.