Maghreb « de là-bas » et Maghreb « d’en France », immigrés ou rapatriés, écrivains de culture arabo-berbère, juive ou européenne, les organisateurs du Maghreb des livres réussissent toujours à réunir fraternellement les deux rives de la Méditerranée. Sont concernés par ce salon les livres publiés durant les douze derniers mois en France, en Algérie, au Maroc et en Tunisie, pays à l’honneur cette année. Deux rencontres (l’une sur le théâtre, l’autre sur les juifs et les musulmans) et deux tables rondes (l’une sur l’origine du modernisme tunisien et l’autre sur la traduction) lui sont consacrées.

5 000 à 6 000 visiteurs sont attendus durant deux jours (23 au 24 février). Plus de 100 auteurs sont annoncés : Albert Memmi, Azouz Begag, Malek Chebel, Fellag, Colette Fellous, Louis Gardel, Abdelkader Djemaï, Bachir Ben Barka entre autres. Un des dix cafés littéraires sera consacré à l’écrivain algérien Jamel Eddine Bencheikh (à l’occasion de la sortie du livre collectif qui lui rend hommage, chez Manucius). Une des tables rondes portera sur la Cité nationale de l’histoire et de l’immigration (CNHI), en présence notamment de son président Jacques Toubon.

Le Maghreb des livres sera encore hébergé dans la salle des fêtes de la mairie du XIII^e arrondissement l’an prochain, le temps que les travaux de remise aux normes de sécurité à l’Hôtel de Ville, ordonnés par la préfecture de police, soient terminés. Mais le retour dans ces lieux prestigieux, a promis Bertrand Delanoë, est prévu en 2010.

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