Ce nouveau service, dirigé par l’historien et vice-président de l’Ecole pratique des hautes études Yves Bruley, publiera chaque année une cinquantaine de dossiers. Les dates sont choisies par un conseil scientifique renouvelé chaque année, constitué de dix académiciens (Académie française, des inscriptions et belles-lettres, des sciences, des beaux-arts, et des sciences morales et politiques).
Une mémoire plurielle pour une histoire complexe
Chaque entrée est composée d’iconographies, de liens vers des articles journalistiques et de textes rédigés par des chercheurs, universitaires, conservateurs bénévoles qui donnent des “approches comple?mentaires, voire contraste?es, d’un me?me sujet”, indique l’institution d'utilité publique.Elle dédie d’ailleurs un onglet aux débats autour de la mémoire, plurielle, fabriquée. Et à l’Institut de préciser que les commémorations nationales relevaient jusqu’en 2018 d’un service du ministère de la Culture, mais que désormais passées sous son giron, “le public ne peut plus craindre que le pouvoir politique lui dicte une histoire officielle par le biais des commémorations”. Pour le moment, pas de dossier sur Jeanne d’Arc ou le Général de Gaulle.