Sur les berges de Seine, le collectif berlinois Invisible Playground Network invitera les visiteurs à composer des phrases sur l’eau à l’aide d’immenses lettres en trois dimensions.
L’installation la Marée des Lettres sollicitera une participation collective des citoyens.
Le collectif vise à réaffirmer la puissance du jeu dans les liens sociaux tout en donnant une place à l’expression collective dans l’espace publique. Une application mobile est également imaginée par le collectif d’urbanistes, de concepteurs de jeux et de scénographes. Elle donne la possibilité aux personnes de se constituer elles-mêmes en lettres virtuelles.
OFF : Interlignes et le Laboratoire des mots
Du côté des Archives nationales, l’installation interactive et participative Interlignes propose de faire danser les mots du texte de George Perec Tentative d’épuisement d’un lieu parisien aux pieds des visiteurs. "Interlignes vous invite à venir lire en marchant, à moins que ce soit réécrire en dansant", peut-on lire en présentation de l’installation sur le site des Archives Nationales. Cette création est l’œuvre du collectif d’artistes numériques La Sophiste, constitué de Thomas Girault et Mitch Fournial.
Dans le 18e arrondissement, l’auberge de Jeunesse Yves Robert (20, esplanade Nathalie Sarraute) accueillera le Laboratoire des mots. Les artistes Sara Bastaet et Sabatina Leccia proposeront aux publics de broder collectivement des mots ou des signes sur un grand tissu autour d’une table.
Le programme détaillé de la 16e édition : https://quefaire.paris.fr/nuitblanche