Ecrivains français
On note l’arrivée dans Le Petit Larousse de l’Académicien Jean-Christophe Rufin, qui parraine cette édition du 200e anniversaire. L'écrivain, prix Goncourt en 2001 pour Rouge Brésil (Gallimard), a déclaré sur France Info qu'il avait d'abord pensé à son âge en recevant la nouvelle. "Quand j’étais enfant, seuls les morts entraient dans les dictionnaires”, sourit-il en ajoutant qu'il a vécu cette entrée comme "un grand honneur”.
A ses côtés, on retrouve l'écrivaine Marie Darrieussecq, qui s'est fait connaître en 1996 avec la parution de son premier roman Truismes (Gallimard), best-seller traduit dans une quarantaine de langues et lauréate en 2013 du Prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes (P.O.L). Le Petit Larousse ouvre également ses pages à Alain Mabanckou, écrivain et enseignant franco-congolais, auteur de Mémoires de porc-épic (Seuil, 2006, prix Renaudot) et dont l'ensemble de l'œuvre a été couronné en 2012 par l'Académie française, qui lui a décerné le Grand Prix de littérature Henri Gal.
Le Robert Illustré accueille quant à lui David Foenkinos, habitué des prix littéraires, notamment pour La Délicatesse (Gallimard, 2009) et Charlotte (Gallimard, 2014). Il côtoie l'auteur de littérature de jeunesse et illustrateur française Claude Ponticelli, dit Claude Ponti. Jonathan Littell, auteur franco-américain, fait également son entrée. Il avait été récompensé par le prix Goncourt et le Grand Prix du Roman de l'Académie française pour son roman Les Bienveillantes (Gallimard, 2006) qui retraçait la mémoires d’un personnage fictif, officier SS, qui a participé aux massacres de masse nazis.
Ecrivains étrangers
Du côté des écrivains étrangers, Le Petit Larousse accueille le dessinateur suisse Cosey, qui vient de recevoir en janvier le Grand prix du Festival d'Angoulême. Le dictionnaire ouvre également ses pages à l’écrivain algérien d'expression française Boualem Sansal, censuré dans son pays d'origine à cause de sa position critique envers le régime. Il a reçu en 2015 le Grand Prix du roman de l'Académie française pour 2084, la fin du monde (Gallimard). Le Petit Larousse accueille l'auteur américain Richard Ford, prix Pulitzer 1996 pour Indépendance (publié en français aux éditions de l'Olivier en 1996), et prix Princesse des Asturies pour l'ensemble de son œuvre en 2016.
Au rayon littérature étrangère du Robert illustré, on trouve aussi la mystérieuse romancière italienne Elena Ferrante, citée par le magazine Time parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde en 2016, et son compatriote Erri De Luca, auteur notamment de Montedidio (Gallimard, 2002, traduit par Danièle Valin). A leurs côtés, Maurice G. Dantec, écrivain français naturalisé canadien, récemment disparu, et Arnaldur Indridason, auteur islandais de littérature policière, publié dans 26 pays, sont aussi présents.
Également traduite dans plus de 25 langues, Kim Thúy, écrivaine québécoise d'origine vietnamienne voit son nom apparaître dans le nouveau Robert. Son premier roman Ru (Libre d'Expression, 2009), dans lequel elle raconte ses souvenirs pêle-mêle, a été un best-seller au Québec et en France. Enfin, l'américain Tom Wolfe, considéré comme l'un des fondateurs et praticiens majeurs du « nouveau journalisme », fait son entrée dans le cercle des écrivains du Robert.