La maison universitaire allemande De Gruyter a acquis le 12 octobre l’éditeur néerlandais Brill pour 51,5 millions d'euros, dans le cadre d'un accord qui devrait être finalisé au deuxième trimestre 2024.
La transaction "crée le principal éditeur universitaire dans le domaine des sciences humaines", ont déclaré les éditeurs dans un communiqué commun, ouvrant la voie vers de nouveaux modèles économiques comme l'Open Access et divers investissements technologiques.
La nouvelle maison universitaire portera la marque De Gruyter Brill, « soulignant l'importance du solide héritage et du contexte familial des deux entreprises ». Les sociétés fusionnées affichent un chiffre d'affaires commun d'environ 134 millions d'euros et emploient 750 personnes. Elles publient plus de 3 500 livres et 800 revues par an. Une fois la transaction finalisée, la nouvelle société aura son siège à Berlin, tandis que le bureau actuel de Brill, situé à Leiden (Pays-Bas) constituera le deuxième pôle du nouveau regroupement, au sein duquel il continuera à exercer diverses responsabilités.
Peter Hendriks, P-DG de Brill, a déclaré : « L'annonce d'aujourd'hui marque une étape historique pour Brill. Nous attachons une grande valeur à notre long héritage et favorisons notre indépendance en tant que maison d'édition. En même temps, nous sommes convaincus que, afin de servir nos communautés, atteindre une taille importante est essentiel pour que Brill reste pertinent et compétitif dans l'avenir. En unissant nos forces à celles de De Gruyter, nous pouvons faire un grand pas dans notre stratégie de croissance. Ensemble, nous bénéficierons de la portée, de l'échelle et de la ressource de nos entreprises communes. »
De son côté Carsten Buhr, P-DG de De Gruyter, a indiqué : « Brill est une maison d'édition très réputée dans le domaine des sciences humaines et sociales avec un fort alignement stratégique avec De Gruyter. Nous sommes enthousiasmés par la logique claire de cette transaction. Nous pensons que la combinaison de nos activités nous fournira la taille nécessaire pour financer les investissements nécessaires dans la technologie, les flux de travail et les plates-formes. Cela nous permettra d'améliorer encore l'expérience des auteurs et nos services aux bibliothèques et aux universités. »
