Très favorablement. Le fait que les horaires des bibliothèques constituent une mesure présidentielle change la donne, symboliquement car beaucoup d’élus sont sensibles aux positions de l’Etat, et concrètement en raison des moyens supplémentaires alloués. Il faut cependant éviter l’effet d’aubaine et ne pas financer, un peu à la va-vite, des projets peu pertinents.
En tant que directeur d’une bibliothèque départementale, je connais bien ce risque. Mais un département ou l’Etat ne peuvent pas se substituer complètement à une commune. Il faut être vigilant sur l’équité dans la répartition des aides. Subventionner jusqu’à 80 % via la Dotation globale de décentralisation l’effort des petites communes pour les extensions d’horaires et seulement à 50 % celui des métropoles est un signal important pour les collectivités locales.
C’est en effet complètement nouveau et nous souhaitons poursuivre cette démarche en partenariat avec Bibliothèques sans frontières. Plus de 300 candidats aux élections législatives ont signé notre pétition citoyenne en faveur des bibliothèques. Nous prévoyons de contacter ceux qui sont devenus députés et de rencontrer les principaux partis politiques pour faire valoir notre point de vue. Les retours des élus sont bons, mais il y a encore à déconstruire une image parfois désuète et à mieux faire connaître tout le foisonnement des actions menées par les bibliothèques. d