Vecteur d’une magnifique émulation artistique, cette année encore, le Festival international de la BD d’Alger (FIBDA), tout en mettant en exergue le talent des jeunes bédéistes algériens ainsi que ceux de tout le continent africain, a su favoriser et impulser de très belles rencontres entre les différents acteurs de la bande dessinée internationale, qu’ils soient dessinateurs, scénaristes, libraires, organisateurs de festivals ou éditeurs.

Passionnés, célébrités, virtuoses et débutants de tous âges et de tous styles ont pu échanger tranquillement à l’ombre des tentes dressées sur l’esplanade Riadh El Feth, concernant leur parcours, leurs espoirs et leurs différentes techniques. Enfin, et ce n’est pas le moindre de ses avantages, le FIBDA permet aussi de faire connaître à leurs invités venus d’ailleurs, tout en déracinant leurs préjugés, la beauté d’Alger comme la chaleur de l’accueil de ses habitants.

Ainsi nous avons pu voir Zep, Franck Margerin, Alain Kokor et tant d’autres parcourir, émerveillés, appareils photo en main, la Casbah, ses palais, le Jardin d’essai, le Musée des Beaux-arts et toutes les merveilles dont recèle la ville pour regretter, à l’heure du départ, la brièveté de leur séjour.