Confrontés au durcissement de la concurrence et à l’évolution des modes de consommation, la librairie française
n’a pas hésité à faire preuve d’ingéniosité et à miser collectif en 2018. Un constat que
Livres Hebdo faisait dès janvier devant le
recours majeur au financement participatif pour le secteur, devenu l'une des sources essentielles pour lever des fonds.
Tout au long du mois de mai, notre enquête s’est poursuivie pour décrypter les mutations en jeu chez les libraires. Que ce soit par un
aménagement repensé des espaces, le développement de
nouveaux outils technologiques pour mieux piloter l’activité,
la mise en valeur plus affirmée des animations ou encore grâce à un réel
mouvement de mutualisation, les librairies françaises ont bénéficié d’un élan de vitalité propice notamment à l’arrivée de 28 nouveaux venus dans notre 14
e classement des
400 premières librairies françaises.
Au total, 88 nouvelles structures (51 créations et 37 transmissions) sont venues conforter une
nette augmentation du nombre de créations et de reprises de librairies.
Un dynamisme du métier, dont
la librairie "Ici", en tant que plus grande librairie indépendante de la capitale lancée à la mi-octobre, illustre bien l’exemple. A des milliers de kilomètres, à Shenzen, en Chine,
une librairie sans libraire s'est ouverte, avec une intelligence artificielle qui répond aux besoins de ses clients.