Justice

Affaire Scarlett Johansson : l’exploitation du titre débloquée

Scarlett Johansson. - Photo © Georges Biard.

Affaire Scarlett Johansson : l’exploitation du titre débloquée

Le jugement du tribunal de grande instance de Paris rend possible la poursuite de la commercialisation du titre. La première chose qu’on regarde (2013) de Grégoire Delacourt sera publié en Angleterre chez Orion.

Par Manon Quinti
Créé le 04.07.2014 à 19h38 ,
Mis à jour le 07.07.2014 à 11h08

Dans son assignation, déposée en 2013, Scarlett Johansson demandait l’interdiction de l’exploitation de son nom, de son image et de sa notoriété, ce qui aurait découragé toute nouvelle publication du roman de Grégoire Delacourt, La première chose qu’on regarde (2013). Le tribunal de grande instance de Paris a condamné l’éditeur et l’auteur à verser 2500 euros de dommages et intérêts à Scarlett Johansson, mais a débouté l’actrice sur l’interdiction d’exploitation, dans son jugement rendu le 3 juillet.
 
La commercialisation du titre peut donc se poursuivre. Les éditions Jean-Claude Lattès, qui ont publié l’ouvrage, peuvent d’ores et déjà annoncer la publication en Angleterre de La première chose qu’on regarde chez Orion en septembre.
 
C’était le principal enjeu du procès selon l’éditeur. “Les éditions JC Lattès sont très satisfaites du jugement. Elles ont gagné sur la partie la plus importante du procès”, estime Karina Hocine, directrice générale adjointe de la maison d’édition.

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