Le silence d'Amazon à propos du lancement en Europe de son nouveau Kindle, "Paperwhite", doté d'un écran rétro-éclairé et mieux constrasté, relevait d'un calcul de communication : le patron, Jeff Bezos lui-même, est venu présenter l'article le 11 octobre dernier à Munich, devant un parterre de journalistes européens reçus en file indienne, ce qui a généré une seconde rafale d'articles, après l'annonce faite aux Etats-Unis au début de septembre. La précommande est ouverte mais cette nouvelle liseuse ne sera livrée qu'à partir du 3 décembre, "en raison d'une forte demande", >indique le site. Jeff Bezos n'a communiqué aucun chiffre de vente, se contentant d'indiquer que ce matériel était livré au prix coûtant, et que la marge d'Amazon venait des contenus. Le Kindle Paperwhite existe en deux versions, à 129 euros pour la connexion WiFi seule, et à 189 euros avec une connexion 3G. Kobo commercialise déjà via la Fnac une liseuse rétro-éclairée (Kobo Glo, à 130 euros et à 124 euros pour les adhérents), et Bookeen promet pour le mois prochain un Cybook "Frontlight" dont le prix n'est pas communiqué.
A partir du 25 octobre, le cybermarchand livrera aussi son Kindle Fire, une tablette 7 pouces, plutôt dédiée aux jeux, aux films et à la musique. Amazon lance également en Europe un service de prêt numérique. Réservé aux adhérents de son programme Premium et limité à un ebook par mois, ce service apparaît plutôt comme un produit d'appel pour Premium qui propose toutes les livraisons pour un forfait annuel de 49 euros (seul le livre bénéficie du port gratuit systématique).
