Amazon veut ainsi développer la livraison en 30 minutes par robots volants, et décrète que d’ici 10 ans maximum, des centaines de milliers de mini-drones arpenteront le ciel tous les jours sous leur propre contrôle automatique. Gur Kimchi, vice-président d’Amazon en charge du projet "Prime Air", a formulé cinq prérogatives à propos de la régulation aérienne des drones commerciaux :
la communiquer aux autres drones autour
- une connexion internet à bord pour une émission de données permanentes
- un planning de vol en ligne pour permettre aux drones d’anticiper et de communiquer leurs trajets
- des équipements de communication pour leur permettre de "parler" et de collaborer entre eux afin d’éviter toute collision
- des capteurs sensoriels qui rendraient impossibles une collision avec les autres obstacles tels que les oiseaux, les batiments ou les cables electriques
Conflit aérien
Gur Kimchi voudrait ainsi créer une zone aérienne de transit à haute vitesse, dans un couloir allant de 200 à 400 pieds d’altitude (61 à 122 mètres) réservé pour ses drones automatisés et équipés qui livreraient les colis en une demi-heure.
Dans le même temps aux Etats-Unis, l’Agence fédérale de l’aviation (FAA) est en train de rédiger une nouvelle norme qui permettrait aux drones commerciaux de voler uniquement s’ils restent dans le champ de vision de ceux qui les commandent depuis le sol. Car si les livraisons par drone ne sont plus un fantasme de science-fiction, plusieurs obstacles continuent d'empêcher leur développement. L'Association européenne des pilotes de ligne a récemment fait part de son inquiétude sur l'usage de ces machines volantes, notamment à proximité des aéroports, où de nombreux incidents sont survenus.