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Amour-haine

Extrait de la couverture du livre "Nos chers éditeurs" de Luc Jacob-Duvernet - Photo L'Archipel

Amour-haine

Dans Nos chers éditeurs, à paraître le 3 mars chez Ecriture (L'Archipel), dix auteurs renommés jettent un regard affectif sur leur relation avec leur éditeur et sur les intérêts qui les unissent... ou pas.

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Par Isabel Contreras
Créé le 18.02.2019 à 17h32

Infidélité, mariage, bonne entente, trahison... Le champ lexical du couple est décliné dans Nos chers éditeurs de Luc Jacob-Duvernet, à paraître le 3 mars chez Ecriture, label de L'Archipel. Il s'agit d'un recueil de récits, préfacés par l'éditeur, signés par treize auteurs : Pierre Assouline, Irène Frain, Frédéric Vitoux, Jessica L. Nelson, Gilbert Sinoué, Edwige Antier, Philippe Claudel, Marina Carrère d'Encausse, Patrick Grainville, Macha Méril, Christine Jordis, François Taillandier et Bernard Pivot. Leur renom ne fait plus de doute, mais leurs premiers contacts avec l'édition ont parfois été compliqués, empreints de déceptions même s'ils ont aussi obtenu quelques signes de reconnaissance inattendus.

Alors que Jessica L. Nelson a été découragée par un ami éditeur, Patrick Grainville a entamé sans sourciller sa carrière d'écrivain chez Gallimard. Tout comme Gilbert Sinoué qui a démarré en trombe chez Olivier Orban avant de lui être infidèle en rejoignant Denoël. Infidèle ? Pas Philippe Claudel qui est resté chez Stock après le décès de son ami éditeur Jean-Marc Roberts. Des départs à la suite de disputes, des malentendus, des blessures d'ego, des amitiés sincères parfois. Plaidant pour la paix sociale, Pierre Assouline conseille aux auteurs de se tourner vers un agent : « dans une relation matrimoniale, on défend mal ses intérêts ». Dans la pratique, les auteurs de Nos chers éditeurs n'hésitent pas à raviver le feu du passé, quitte à rendre des comptes. Comme dans un couple, on vous dit. Extraits.

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