Aucune offre du secteur culturel pour reprendre Virgin

le magasin Virgin de la gare de Lyon © Olivier Dion

Aucune offre du secteur culturel pour reprendre Virgin

Aucune des 5 candidatures déposées pour la reprise de l'enseigne n'est globale, ni ne concerne les livres.

Par Clarisse Normand
avec cn Créé le 15.04.2015 à 19h12

Aucune des 5 offres déposées dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire de Virgin n'appartient au secteur de la distribution de produits culturels. Pas de Cultura ni de Furet du Nord ni de Fnac, ni même d'Espace culturel Leclerc. Pas de «souk culturel» non plus porté par Patrick Zelnik (voir notre actualité du 18 mars 2013).

Parmi les offres, la plus importante émane de Rougier & Plé, spécialisé dans la fourniture de matériel pour les métiers d'art et les loisirs créatifs. Elle concerne 11 magasins dont ceux de Rennes, Plan-de-Campagne, Avignon, Dunkerque, Paris Grands Boulevards et Paris Barbès, la Défense RER, Nice, Melun-Sénart et Saint-Quentin.

Dans les 4 autres candidats, on compte le gérant Leclerc de Bayonne, intéressé par le Virgin de sa ville afin d'y développer l'alimentaire, Zara intéressé par le magasin de Lyon, un particulier par celui de Barbès. Enfin, le bailleur Unibail a proposé de racheter les droits au bail de certains magasins, dont celui des Quatre Temps à la Défense.

Le bilan des candidatures est donc décevant et inquiétant pour les 1 000 salariés de Virgin, compte tenu de l'important plan social qui va en découler. «Nous n'avons pas ce que nous espérions, c'est-à-dire des offres de gens de notre métier qui permettent de sauver un maximum d'emplois», déclarait la présidente de Virgin Christine Mondollot à l'AFP juste après avoir eu connaissance des candidatures déposées depuis le 5 avril.
15.04 2015

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