Angoulême

Racheté début 2014 par son directeur, Pascal Dulondel, l’ex-Chapitre d’Angoulême, rebaptisé Cosmopolite, connaît un développement ambitieux. Un an et demi après l’ouverture de Cosmo Kids, entité jouxtant le magasin et dédiée à l’univers du jeu et du jouet, la librairie s’enrichit de deux nouvelles annexes : Cosmo Créa, 110 m2 axés autour des beaux-arts et du loisir créatif, ouvert le 23 avril ; Cosmo Zen, 250 m2 proposant une offre élargie autour du bien-être et qui devrait lever le rideau le 14 mai. Estimé à 200 000 euros, mûri de longue date mais retardé en raison de la reprise, le projet se double d’un réaménagement complet de la librairie principale. Ainsi étendue sur quatre magasins, Cosmopolite couvre désormais 2 200 m2 sur lesquels se déploie une offre segmentée et diversifiée.

Poussant plus avant le concept expérimenté par Martin-Delbert à Agen (1), Pascal Dulondel a en effet voulu, avec Cosmo Zen, conduire ses clients "dans une autre galaxie". Trois univers s’y succèdent : les "senteurs", qui rassemblent bougies et encens ; la nature, avec sa panoplie d’objets et de gadgets, et l’offre bien-être, qui marie livres, huiles essentielles et petit alimentaire. Des ateliers de massages et de méditation seront également proposés. "L’assemblage se rapproche de Nature & découvertes, mais on le rend unique grâce à notre savoir-faire", souligne Pascal Dulondel, tout juste nommé par la mairie ambassadeur d’Angoulême.

L’espace libéré dans la librairie principale, une soixantaine de mètres carrés auxquels s’ajoutent les 110 m2 de l’ancien France Loisirs, "jamais bien exploités", précise le directeur, profite principalement à la BD et à la jeunesse mais a surtout permis d’augmenter la cohérence entre les différents rayons. Repositionné, le disque rejoint ainsi la papeterie et la vidéo, alors que la jeunesse, rapprochée du para-scolaire, se dote d’un espace jeune adulte. Trop peu visible, l’espace BD s’agrandit et bénéficie d’une "boutique manga" d’une trentaine de mètres carrés. Le tout devrait réunir, d’ici à la fin de l’année, 44 000 références, contre 39 000 actuellement. Cécile Charonnat

(1) LH 1066 du 11.12.2015, p. 38.

13.05 2016

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