Décès du dessinateur de presse Henri Morez
Le caricaturiste Henri Morez a publié deux ouvrages au Cherche-Midi.
Disparition
La caricaturiste de presse Henri Morez est décédé mercredi 11 octobre à l’âge de 95 ans, a appris l’AFP lundi 16 octobre.
De son vrai nom Hers Askenasi, Henri Morez est né en Roumanie en 1922, avant que sa famille vienne s’établir à Paris en 1927. Repéré par le peintre Emmanuel Mané-Batz, il s’oriente d’abord vers la peinture avant que n’éclate la Seconde Guerre mondiale. Ami de Sempé et Goscinny, Henri Morez publie ses premières caricatures à partir des années 1950 dans des médias comme France Dimanche ou Jours de France.
En 1988, Henri Morez illustre le Dictionnaire du français langue étrangère : niveau 1 publié sous la direction de Jean Dubois chez Larousse.
"C'était un grand bonhomme, un homme exceptionnel sur le plan de l'humour, qui était resté d'une grande vivacité d'esprit", a déclaré à l'AFP Philippe Héraclès, fondateur et président du Cherche-Midi, qui a publié les deux ouvrages de Henri Morez: Afourismes (2013) et L’air était saturé de peur : le Juif qui parlait yiddish à l’oreille d’un nazi (2015).
Dans ce dernier ouvrage, réalisé avec le concours d'Henriette Chardak, Henri Morez raconte comment, réfugié en Normandie, il a échappé à la mort dans les années 1940, tandis que ses parents ont péri en déportation. "Il a eu une vie forte, il était dans l'humilité du survivant, avec un humour décapant", a souligné auprès de l’AFP Henriette Chardak.
De son vrai nom Hers Askenasi, Henri Morez est né en Roumanie en 1922, avant que sa famille vienne s’établir à Paris en 1927. Repéré par le peintre Emmanuel Mané-Batz, il s’oriente d’abord vers la peinture avant que n’éclate la Seconde Guerre mondiale. Ami de Sempé et Goscinny, Henri Morez publie ses premières caricatures à partir des années 1950 dans des médias comme France Dimanche ou Jours de France.
En 1988, Henri Morez illustre le Dictionnaire du français langue étrangère : niveau 1 publié sous la direction de Jean Dubois chez Larousse.
"C'était un grand bonhomme, un homme exceptionnel sur le plan de l'humour, qui était resté d'une grande vivacité d'esprit", a déclaré à l'AFP Philippe Héraclès, fondateur et président du Cherche-Midi, qui a publié les deux ouvrages de Henri Morez: Afourismes (2013) et L’air était saturé de peur : le Juif qui parlait yiddish à l’oreille d’un nazi (2015).
Dans ce dernier ouvrage, réalisé avec le concours d'Henriette Chardak, Henri Morez raconte comment, réfugié en Normandie, il a échappé à la mort dans les années 1940, tandis que ses parents ont péri en déportation. "Il a eu une vie forte, il était dans l'humilité du survivant, avec un humour décapant", a souligné auprès de l’AFP Henriette Chardak.
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