Avec ses confrères Mœbius, Philippe Manœuvre ou encore Jean-Pierre Dionnet, il contribua au début des années 1980 à faire vivre l’esprit punk de la revue Métal Hurlant, magazine référence de la contre-culture, précurseur de la pop-culture actuelle, à la fois geek et chic. Lorsque le titre cessa de paraître en 1987, il entama une collaboration avec la revue L’Echo des savanes, dans laquelle il publia Triste jeudi.
Cet amoureux des motos, véritables montures de luxe pour ses héros, a contribué à la popularisation des récits de science-fiction avec sa première publication, le space-opera Menace diabolique (Les Humanoïdes associés, 1979). Loin de se cantonner à un genre, Denis Sire savait produire la surprise en hybridant les influences. Ses univers bigarrés et loufoques pétris de nostalgie mêlaient des éléments de fantasy, d’aventures et de récits d’anticipations, à l'image de Ziblyne et Betty (Les Humanoïdes associés, 1992).
Ces dernières années, sa production se concentrait principalement sur des sports mécaniques (Courses de légende, Horizon illimité, 2003) et de l’érotisme (Baron d’Holbach, Zanpano, 2012).