Ce 26 juin, la technologie est reine au cinéma, avec d'un côté les prouesses des ordinateurs de Pixar pour les quatrièmes aventures de Toy Story et de l'autre Yves, un frigo doté d'une intelligence artificielle qui prend le dessus sur l'humain.

Commençons avec les jouets de Toy Story 4. Woody, Buzz et compagnie reviennent pour une nouvelle épopée qui les mènera dans un magasin d'antiquité. Le film d'animation renoue avec les forces de la saga: de l'émotion, de l'action, de l'humour (pour petits et grands) et s'ajoute en bonus une fourchette en plastique. Entre jouets de collection, jouets perdus, jouets abandonnés et ceux qu'on a fabriqués, c'est finalement toute l'histoire d'un collectif qui doit choisir sa voie personnelle.
 

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Hachette jeunesse, avec son partenariat Disney a publié le roman du film (y compris en version numérique), l'album du film, plusieurs histoire en images selon les catégories d'âge, un livre de coloriage (Super colos) et une novélisation en "Bibliothèque rose". Une histoire à écouter paraîtra le 18 septembre. Le 1^er juillet, c'est Hachette Comics qui lancera une version BD de l'histoire.
Chez Hachette Education, on trouve un Toy Story : je joue et j'appends (moyenne section de maternelle) et chez Hachette Enfants ("Mes premières lectures" pour les CE1) une histoire du film.

Toy Story 4 est aussi mis en vedette chez Hemma avec des ouvrages ludiques (coloriage, gommettes, jeux et activités, bloc à colorier, coloriage avec stickers...) et chez PI Kids Editions (un livre animé et sonore, un "cherche et trouve").

Notons enfin la sortie début juin de Hommage au Studio Pixar: vers le génie et au-delà de Nicolas Thus et Gersende Bollut chez Ynnis éditions, où quinze artistes rendent hommage aux films de la maison avec des illustrations inédites.

Ne soyons pas étonnés de voir des jouets vivre et penser devant nos yeux. Après tout dans Yves, de Benoît Forgeard, comédie qui a cloturé la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en mai dernier, c'est un frigo qui gère votre vie sociale et compose des tubes de rap. Il gagne même l'Eurovision. Le cinéaste, féru d'I.A., avait par ailleurs publié un almanach d'anticipation parodique en 2016: l'Année du cinéma 2027: les films du futur à ne pas manquer (Capricci).
 

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L'IA devient d'ailleurs un sujet à fictions. Dans le roman policier En attendant Boulez d'Yann Ollivier (Plon, mai 2019), il s'agit d'un logiciel de Entertainment Inc. qui promet de révolutionner le monde de l'économie culturelle avec le projet Chopart, soit une intelligence artificielle qui se substitue à l'homme pour créer de la musique. Côté Young adult, Victor Dixen, dans Cogito (Robert Laffont, mai 2019) raconte comment les intelligences artificielles gère un archipel tropical et transforme les pires cancres en bêtes de concours. Pour les plus jeunes (à partir de 10 ans), on pourra lire le 14 août, Zed, agent I.A., menaces sur le concert de Christian Grenier (Rageot) où Zed, un robot doté d'une intelligence artificielle très élaborée, mène des enquêtes avec Tom, son coéquipier adolescent. Le duo doit assurer la protection de Liz, une célèbre chanteuse, lors d'un concert à Sidney.

Et sinon, on aurait conseillé à Jerem (William Lebghil), qui s'est un peu trop attaché à son frigo intelligent, la lecture de nombreux essais sur ce sujet qui envahit notre quotidien dont on faisait le récapitulatif en février dernier dans Livres Hebdo.