Divorce entre J.K. Rowling et son agent littéraire

Divorce entre J.K. Rowling et son agent littéraire

L'auteure d'Harry Potter se sépare de Christopher Little, à l'origine du succès de la saga.

Par Vincy Thomas
avec vt, avec afp et the bookseller Créé le 15.04.2015 à 22h43

J.K. Rowling a annoncé aujourd'hui qu'elle s'était séparée de Christopher Little, son agent littéraire avec lequel elle travaillait depuis 16 ans et qui l'avait aidée à vendre plus de 400 millions d'exemplaires dans le monde de sa fameuse saga Harry Potter.

Ce divorce survient quelques jours après le lancement de Pottermore.com, la vitrine de Pottermore Ltd, qui diffusera à partir d'octobre la version numérisée de ses livres, donnant quasiment un statut d'éuto-éditeur à l'écrivaine.

"Nous pouvons confirmer que J.K. Rowling a mis fin à sa collaboration avec l'agence littéraire Christopher Little," a indiqué un communiqué du chargé de communication de l'écrivain, sans plus d'explications sur les raisons de ce divorce.

"Cela a été une décision douloureuse et Mme Rowling a cherché activement une autre solution pendant plusieurs semaines. Elle n'a toutefois pas été prise à la légère et une telle conclusion était devenue inévitable", ajoute le communiqué.

De son coté, l'agent éconduit a fait part de sa "déception et de sa surprise". Christopher Little envisage des poursuites juridiques contre l'auteure et Neil Blair, son nouveau représentant, gérant de la société The Blair Partnership, et associé de Rowling dans Pottermore Ltd, mais aussi ex-partenaire de Little.

L'agent avait commencé à travailler avec elle en 1995, mais il lui avait fallu attendre jusqu'en août 1996 pour enfin trouver, après de nombreux refus, un éditeur pour son premier livre, Harry Potter à l'école des sorciers.

Leur partenariat s'est ensuite poursuivi tout au long de la gestation de la saga du jeune sorcier, dont le succès mondial - elle a été traduite en 69 langues - a fait de J.K Rowling une des femmes les plus riches du monde. Au total, 450 millions de livres se sont vendus. Christopher Little impose désormais les mêmes conditions contractuelles : 15% des recettes sur le marché anglais, 20% pour toutes les traductions, le marché britannique, les droits d'adaptation cinématographique et les produits dérivés.



15.04 2015

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