Livres Hebdo avait annoncé la semaine dernière que la romancière, scénariste, illustratrice, essayiste et journaliste publierait le 9 janvier un double essai chez Anne Carrière, Sortir du trou, Lever la tête, soit l'analyse démontrant la réduction des pratiques sexuelles dans notre culture et des propositions pour réinventer l'érotisme, en retrouvant une sexualité optimiste, ludique et éthique.
Tout ce qu'elle défend dans ses chroniques publiées sur le site du Monde chaque week-end. La chroniqueuse en a copilé 50 pour Le sexe selon Maïa, au-delà des idées reçues que La Martinière publiera le 9 janvier. Le livre sera illustré par Charlotte Molas.
Son "blog" sur la sexualité et l'érotisme, sur les genres et le masculin/féminin, est parmi les pages les plus lues et les plus commentées du site du quotidien, qui le valorise souvent à sa une le dimanche matin. Maïa Mazaurette le tient depuis 4 ans et aborde, avec dérision, érudition et sans déviation, l'étroitesse de l'imaginaire sexuel tout comme les préjugés castrateurs. Elle trace régulièrement des pistes pour que chacun puisse prendre son plaisir sans être jugé, explorant toutes les possibilités de la sexualité pour l'épanouissement et le respect de chacun.
Lors de cette rentrée d'hiver, d'autres auteurs se penchent sur cette jouissance sans entrave, tel Martin Page, qui repense la question de la pénétration et du tabou qui consiste à s'en passer, dans Au-delà de la pénétration (Le Nouvel Attila, 10 janvier). Attendu aussi, l'essai de la sexologue Thérèse Hargot, Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour? (Albin Michel, 26 février), qui plaide pour un nouveau féminisme afin de conjurer le sort de relations sexuelles hétéro dont on annonce la fatale disparition. Enfin, la rentrée hivernale sera complétée par Echographie du vide de Camille Bonvalet (Autrement, 15 janvier), roman sur le désir de ne pas avoir d'enfant, et Les corps abstinents d'Emmanuelle Richard (Flammarion, 12 février), essai sur l'abstinence subie ou choisie.