Prix Goncourt en 2005 pour Trois jours chez ma mère (Grasset), le romancier franco-belge François Weyergans est décédé, a appris lundi 27 mai Livres Hebdo auprès de son éditeur. L'Académie française a ensuite confirmé l'information.
Né le 2 août 1941, François Weyergans était le fils de l'écrivain belge d'inspiration chrétienne Franz Weyergans. Il a essentiellement vécu en France, ne rejoignant sa Belgique natale que pour ses études à l'institut Saint-Boniface-Parnasse, qui fut aussi le lycée d'Hergé. De ses origines familiales, Weyergans reconnaissait une double source d'inspiration : Tintin et les Évangiles.
Béjart, le Renaudot et le Goncourt
Passionné de cinéma, il était entré au début des années 1960 à l'Institut des hautes études cinématographiques (Idhec, devenu la Fémis) et a réalisé plusieurs films sur Maurice Béjart, son ami qu'il accompagnera jusqu'à son dernier souffle en 2007. Son long-métrage, Un film sur quelqu'un avait été sélectionné en 1972 à la Mostra de Venise.
Remarqué dès son premier livre, Le Pitre, Prix Roger Nimier 1973, une histoire de psychanalyste, il se consacre alors à la littérature, avec parfois de longs moments de doute et de silence. "Les critiques ne cessent de me traiter de clown. J'aime bien ça (...). Mais je suis un clown à message", déclarait-il en 1989 à la sortie d'un livre justement intitulé Je suis écrivain.
Critique cinématographique et littéraire pour différents journaux, François Weyergans a également présidé la Commission Roman au CNL pendant quatre ans dans les années 1980.
En 1983, il avait reçu le prix Méridien des quatre jurys avec Le Radeau de la méduse (Gallimard), ouvrage qui lui avait également valu de recevoir le Prix d’Académie en 1984, 8 ans avant de recevoir le prix Renaudot grâce à La Démence du boxeur (Grasset, puis Gallimard). En 2005, il obtient le prix Goncourt au terme d'une intense bataille avec Michel Houellebecq et sa Possibilité d'une île.
En 1997, l'Académie française l'avait récompensé du prix de la Langue française pour l’ensemble de son œuvre. François Weyergans était entré sous la coupole, le 26 mars 2009, au siège d'Alain Robbe-Grillet.
Son dernier roman Royal Romance a été publié en mars 2012 par Julliard.
Né le 2 août 1941, François Weyergans était le fils de l'écrivain belge d'inspiration chrétienne Franz Weyergans. Il a essentiellement vécu en France, ne rejoignant sa Belgique natale que pour ses études à l'institut Saint-Boniface-Parnasse, qui fut aussi le lycée d'Hergé. De ses origines familiales, Weyergans reconnaissait une double source d'inspiration : Tintin et les Évangiles.
Béjart, le Renaudot et le Goncourt
Passionné de cinéma, il était entré au début des années 1960 à l'Institut des hautes études cinématographiques (Idhec, devenu la Fémis) et a réalisé plusieurs films sur Maurice Béjart, son ami qu'il accompagnera jusqu'à son dernier souffle en 2007. Son long-métrage, Un film sur quelqu'un avait été sélectionné en 1972 à la Mostra de Venise.
Remarqué dès son premier livre, Le Pitre, Prix Roger Nimier 1973, une histoire de psychanalyste, il se consacre alors à la littérature, avec parfois de longs moments de doute et de silence. "Les critiques ne cessent de me traiter de clown. J'aime bien ça (...). Mais je suis un clown à message", déclarait-il en 1989 à la sortie d'un livre justement intitulé Je suis écrivain.
Critique cinématographique et littéraire pour différents journaux, François Weyergans a également présidé la Commission Roman au CNL pendant quatre ans dans les années 1980.
En 1983, il avait reçu le prix Méridien des quatre jurys avec Le Radeau de la méduse (Gallimard), ouvrage qui lui avait également valu de recevoir le Prix d’Académie en 1984, 8 ans avant de recevoir le prix Renaudot grâce à La Démence du boxeur (Grasset, puis Gallimard). En 2005, il obtient le prix Goncourt au terme d'une intense bataille avec Michel Houellebecq et sa Possibilité d'une île.
En 1997, l'Académie française l'avait récompensé du prix de la Langue française pour l’ensemble de son œuvre. François Weyergans était entré sous la coupole, le 26 mars 2009, au siège d'Alain Robbe-Grillet.
Son dernier roman Royal Romance a été publié en mars 2012 par Julliard.
