“Cette année encore, le festival a vocation à travers la géographie de rassembler les autres sciences humaines, dont évidemment la littérature”, renchérit David Valence, maire de Saint-Dié-des-Vosges. Organisé au sein du festival, le salon du livre Amerigo Vespucci, qui récompense les ouvrages dédiés à l’aventure, aux voyages, aux terres lointaines, y occupe une place majeure.
A l’instar de Luc Lang ou Lilyane Beauquel, de nombreux écrivains sont attendus, qui prendront part aux conférences et débats au programme des trois jours de festival. Le public pourra notamment voir Aurélien Bellanger, auteur du roman L’aménagement du territoire, confronter son expertise à celle de Brice Gruet, chercheur en géographie culturelle et historique. Le Centre national du livre, partenaire du Fig, s’est associé plus étroitement à deux des rencontres littéraires du festival : “Penser les lisières du monde urbain” et “La critique littéraire: comment parle-t-on des livres d'hier à aujourd'hui?”.
Le président-fondateur du Fig, Christian Pierret, précise que cette 25e édition est légèrement raccourcie par rapport aux années précédentes. Au cours de ses 25 années d’existence, le festival a drainé plus de 13 millions d’euros de mécenats privés, mais, en cette période de crise, “les moyens alloués au festival sont de plus en plus rares et difficiles à obtenir”, dit-il. L’ancien ministre promet cependant une manifestation d'une qualité égale, “une fête vivante, qui ne vous décevra pas, et sera très heureuse de vous accueillir”.