L'auteur est aussi tombé en disgrâce aux yeux de ses deux éditeurs britanniques, Chicken House et Sweet Cherry Publishing. "Nous ne pouvons pas soutenir un auteur qui est impliqué dans le harcèlement au sein de l'édition. Ce ne serait pas moralement bien ou juste pour celles qui se sont manifestées", estime Abdul Thadha, directeur général de Sweet Cherry Publishing, dans les colonnes de The Bookseller.
James Dashner a également été abandonné par son agent, Michael W. Bourret qui affirme ne pas avoir "bonne conscience" pour pouvoir continuer de travailler avec l'écrivain.
Dénonciation anonyme
Ces accusations de harcèlement sexuel font suite à une enquête reprenant un article paru le 3 janvier dans le School Library Journal. Plusieurs auteurs et écrivains sont clairement cités. L'identité de James Dashner ne figure pas dans la liste mais l'auteur a été dénoncé par des commentaires anonymes. Ce processus de dénonciation a déjà provoqué la chute de Jay Asher, l'auteur de 13 Reasons Why.
Suite à ces accusations, James Dashner a publié sur Twitter, jeudi 15 février, un message d'excuse. "Je peux sincèrement affirmer que je n'ai jamais voulu blesser quelqu'un de manière intentionnelle. A celles que j'aurais blessées, je suis profondément désolé", écrit-il.
A message from me to you... pic.twitter.com/xowMvWpyac
— James Dashner (@jamesdashner) 15 février 2018
Edité en France chez Pocket Jeunesse, la trilogie dystopique L'épreuve, dont Le labyrinthe est le premier volume, totalise plus de 865000 ventes. Alors que le mouvement #MeToo éclabousse James Dashner, l'adaptation du Labyrinthe: le remède mortel, réalise un bon démarrage dans le box-office français avec 1200000 spectateurs en 12 jours. Les trois opus de la série ont cumulé plus de 7 millions de spectateurs en salles et la diffusion hier du deuxième film de la trilogie sur TF1 a attiré plus de 5,2 millions de téléspectateurs.