Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, va publier un essai (titre à venir) le 6 octobre chez Plon, et un autre est annoncé en novembre chez France-Empire, Le cap des possibles.
Pourquoi, à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux, la publication d'un livre est-elle toujours si importante ?
Les réseaux sociaux sont une véritable révolution économique, sociale et technologique, répondant au besoin de plus en plus grand d'immédiateté et de spontanéité. Ils sont des outils du quotidien précieux pour diffuser largement notre actualité, mais ils ne peuvent remplir toutes les fonctions, et notamment celles de présenter un projet politique, une vision pour le pays... Les réseaux sociaux sont en somme les outils du temps court alors que le livre est l'outil du temps long et de la réflexion. Les deux sont complémentaires et ne s'excluent pas l'un l'autre.
Le débat politique passe-t-il encore aujourd'hui par les livres écrits par des femmes ou des hommes politiques ?
Le débat politique est partout, à la terrasse des cafés, sur Internet, à la télévision... il fait partie de notre quotidien, et c'est très bien ainsi de voir le grand intérêt qu'on lui porte. Les femmes et les hommes politiques ont, eux, cette particularité de devoir offrir une réponse à ce débat politique en présentant leur projet, leurs orientations, leurs engagements. Le livre permet tout cela car son temps de rédaction pour les uns ou son temps de lecture pour les autres offrent la possibilité de s'interroger, de prendre de la hauteur et de ne plus être uniquement dans la réaction aux événements, mais d'être dans la vision. Par ailleurs, en ce qui me concerne, la rédaction est un passage obligé pour mettre à plat mes idées, les reprendre. Elle est pour moi à la fois un outil de travail et l'aboutissement de mes réflexions.
